L’intersyndicale de L’AFPA interpelle le directeur général

Les organisations syndicales et les élus CGT, CFDT, Force Ouvrière, SUD Solidaires, CFE-CGC et CFTC de l’AFPA interpellent le Directeur Général dans le cadre du CCE des 26 et 27 mars 2014

Le DRH-DS a produit des réponses aux 5 conditions émises pour lever le boycott actif :

Déclarer que la « note de réflexion sur le dialogue social » est nulle et non avenue, en particulier auprès du management et des destinataires de sa diffusion.

Ouvrir une négociation avec un calendrier rapproché qui établisse le cahier des charges constituant le futur cadre des négociations, de la mise en œuvre, du suivi et de l’évaluation des accords signés.

Présenter les orientations stratégiques et organiser une information sincère et une consultation du CCE sur la situation économique : budget 2014, patrimoine, investissements, activité, effectifs, trésorerie et plan de financement, masse salariale, emploi, carnet de commandes.

Mettre le webcast de présentation de la « nouvelle offre » par le président de l’AFPA sur Agora et lever l’organisation initiale en centre sur un horaire imposé et unique.

Rectifier les erreurs du rapport de la Cour des Comptes auprès des salariés et des commanditaires.

Sur plusieurs points, les réponses restent partielles ou à concrétiser. Toutefois, le doute s’est insinué quant à la sincérité de certaines informations fournies.

Par ailleurs, le Directeur Général ne s’est pas officiellement prononcé sur les positions prises par le DRH-DS. Cosignataire notamment de la note de « Réflexion sur le dialogue social », sa responsabilité et son engagement sont absolument requis. Les signataires de cette interpellation sont dans l’attente de l’expression de sa position au cours de ce CCE.

Concernant les informations manquantes sur la situation économique (budget 2014, patrimoine, investissements, activité, effectifs, trésorerie et plan de financement, masse salariale, emploi, carnet de commandes), les élus du CCE sont dans l’attente, au cours de cette séance, d’un échéancier et d’engagements précis de la part de la direction générale sur la transmission et l’étude des documents afférents.

A défaut, par exemple, de délais respectueux des prérogatives des élus, ceux-ci se réservent le droit de décider des actions qui s’ensuivraient : reprise du boycott, droit d’alerte, constat d’entrave.

Enfin, les signataires attirent l’attention de la direction générale et de la gouvernance sur l’ampleur de la crise de confiance chez le personnel. Un discours de culpabilisation, peut-être avec l’intention de le rendre responsable des éventuelles difficultés actuelles et à venir, tend à se généraliser et à devenir un mode de management dominant.

 

Montreuil, le 26 mars 2014

28 mars 2014 3:35 Publié par