Le ras le bol des formateurs Chimie

Les formateurs Chimie de Compiègne ont été surpris d’apprendre que le centre de Compiègne n’est plus « Centre Stratégique National » depuis la semaine dernière suite à l’annonce faite en CCE.

Les formateurs constatent qu’au regard des critères déterminants le choix d’un « Centre Stratégique National », Compiègne répond à tous ces critères et pourtant c’est une autre décision qui a été prise.

Qu’est ce que ça cache ?

De plus, les formateurs sont très embêtés aussi de voir que l’AFPA a choisi un « Centre Stratégique National » qui n’a pas de plateaux techniques, qui ne fait pas toutes les formations et qui n’a même pas de formateur.

Chacun dans notre activité, nous avons des contacts avec le métier, comment porter cette décision et pire comment la défendre quand nos contacts dans la branche professionnelle vont apprendre que Compiègne n’est plus « Centre Stratégique National » ?

Ces dernières années, les formateurs ont participé à tous les projets et toutes les réunions pouvant développer l’activité de l’UP Chimie :

  • Le projet de « Développement du dispositif Chimie de Compiègne » de mars 2012,

  • le projet de « Développement du dispositif Chimie de Compiègne » de septembre 2013,

  • le carrefour métier « Chimie de production » de février 2014,

  • le conseil social de l’UIC comprenant l’OPCADEFI et 18 DRH de la branche en avril 2014,

  • l’implication du collectif dans les réponses à apporter à la DIRECCTE lors de la visite du 25 août dernier,

  • l’accueil fait à l’équivalent belge de l’UIC le 26 août à Compiègne.

A chaque fois, les formateurs Chimie ont répondu « présent »!

D’une part nous constatons que l’activité ne revient pas et d’autre part nous apprenons que nous ne sommes plus « Centre Stratégique National ».

Mais alors tout ça pourquoi ? Pour quels résultats ?

Pendant que les formateurs sont impliqués dans tous ces projets, il semble qu’un travail de démolition est fait en même temps pour empêcher le développement de l’activité.

Stop, ça suffit !

La confiance n’est plus là, les formateurs sont écœurés de ce « gaspillage » de temps et d’énergie pour tout simplement faire son travail.

Les formateurs

19 septembre 2014 7:26 Publié par