STOP à l’arbitraire de la direction

La direction de l’Afpa demande le licenciement d’une salariée pour faute.

L’inspection du travail REFUSE

(décision notifiée le 10 juin 2016)

La direction régionale IDF décide unilatéralement que notre collègue exercera son activité sur un autre centre prétextant que le Conseil Régional IDF l’a voulu.

Extrait du PV du CRE réuni exceptionnellement le 9 mars sur le sujet :

Mme Joussot-Dubien – DR IDF 

« Il y a eu le renouvellement du marché avec le Conseil Régional. Dans le cadre de ce renouvellement, le Conseil Régional a fait évoluer sa commande. Il a acheté à l’AFPA des formations ……… sur le centre de C…. Cela veut dire que, depuis début novembre 2015, le dispositif ….. a été transféré sur le centre de C…

Le dispositif c… ayant été transféré à C…, le poste de formateur (ou de formatrice) amené(e) à intervenir sur le dispositif a naturellement été transféré à C… »

C’est FAUX

Le CR IdF, dans l’appel d’offres en question (tertiaire qualifiant 2015-2019), n’a aucunement demandé à ses prestataires de se positionner sur des territoires définis par lui-même.

Pour raison majeure de santé, notre collègue n’accepte pas sa mutation géographique.

Madame la directrice régionale décide de la licencier pour faute.

Extrait de la décision de l’inspecteur du travail de Bobigny le 10 juin dernier :

« …

Considérant par conséquent que le refus de la modification des conditions de travail de M…… résulte de sa volonté de préserver sa santé dans le cadre de l’exécution de son contrat de travail, que ce refus renvoie aux obligations légales de l’employeur en la matière, et ne saurait par conséquent constituer une faute d’un gravité suffisante justifiant son licenciement ;

…            décide

L’autorisation de licencier M…… pour faute est refusée. »

Et depuis, consigne semble donnée oralement à tous les niveaux hiérarchiques de l’Afpa de laisser la salariée sans aucune activité. Pourtant le travail dans son centre d’affectation, ça ne manque pas pour un formateur. Pourquoi un tel acharnement contre notre collègue, excellemment notée par sa hiérarchie depuis sa prise de fonction, il y a presque 10 ans, mais élue SUD depuis 2 ans.

Licenciée pour l’exemple ?                  A qui le tour alors ?

Ne rien dire, ne rien faire, subir en silence, c’est ce que veut la direction de la part du personnel des centres, SUD continuera à se battre contre toute injustice.

Ne restez pas seul(e) face à ces pressions pouvant aller jusqu’au harcèlement, faites-vous accompagner.

 

20 juin 2016 1:03 Publié par